Optima

Stress

Putain de bordel de merde. Ça fait chier. J’en ai marre que mon écriture ne soit plus qu’un support à mes plaintes. Je suis stressé, pessimiste, blasé.
J’EN AI MARRE.

Je voudrais chialer dans les bras de quelqu’un. Tout lâcher. Évacuer.
Personne avec qui faire ça. Et je sais pas si j’en serai capable de toute façon.

Le chat de ma voisine s’est enfui. Je savais pas quoi faire. J’ai sonné chez elle. Elle était pas là. Je l’ai vu partir.
Je m’en veux de ne pas avoir agi plus que ça. Je suis une merde asociale bonne pour vivre au fin fond de la campagne. Enfin non, j’ai trop besoin d’Internet. Aha.

Je ne reverrai pas Jérémy. C’est pas parce que je suis en manque d’amis ou de sexe que je dois fricoter avec le premier venu. Au contraire. Je pense que je dois être en totale confiance. Me sentir bien, vraiment bien avec la personne. Jeremy est gentil. Même séduisant. Mais il n’est pas attentif. Il parle trop. Il ne saurai pas composer avec mes difficultés. Je ne veux pas avoir à lui dire… que ça va pas le faire dans quelques semaines. Je ne veux pas m’habituer à lui par défaut.

J’ai un sommeil de merde en ce moment.

Je suis divisé entre le besoin viscérale de vivre à tout prix et celui de me laisser crever.

Je vois mon psy mercredi. J’ai envie de le secouer. Lui crier “mais putain aidez moi ! Vous faîtes quoi là ?!”.

Franchement. C’est dur. Ouais d’un sens c’est la belle vie. Logé, nouri pour rien faire. Mais putain. Je me sens tellement mal.

J’ai limite envie d’appeler Jérémy pour lui dire de venir. Avec l’espoir que ça me fasse souffrir pour de bon. Avoir une vraie bonne raison de me plaindre. Je suis fou.
Et merci, maintenant j’ai envie de me scarifier.