Trop.
Je. J’essaie de faire diversion. Mais en fait c’est là. Et je boue.
Désolée, cet écrit risque vraiment d’être chiant. Je vais encore me plaindre.
Ma mère est passée ce soir. Ça a été. Mais. Mais elle me regarde comme une petite chose fragile. C’est pas méchant. Mais je veux pas être une petite chose fragile. Merde ! Je lui dis "nan mais ça va." Et on dirait qu’elle le croit pas. Je sais pas si j’y crois moi-même alors. Mais ça va. Ça va juste tellement mieux qu’il y a trois ans. J’ai envie de vivre. Et puis je sais mieux, j’arrive mieux a faire face quand j’ai une "crise". Et puis maintenant, je parle. Je m’exprime.
Je me sens juste tellement plus solide. Je suis plus cette chose toute mince, toute triste, toute muette qu’on doit sauver du suicider. Ça, c’est fini.
Mais des fois. Comme ce soir. Ça va pas.
J’ai envie de fumer. J’ai envie de faire une connerie. Envoyer un texto a un ancien ami. Oui, ce serait une connerie.
Fumer. Fumer. Fumer.
J’ai vu deux filles qui discutaient en fumant en face de chez moi. Je les ai regardé. Je les ai enviées.
J’ai envie de fumer. Et en même temps non. C’est degeulasse, ça pue. Après je n’arrive plus a respirer convenablement. Après il faut recommencer. Repartir a J+0.
Je veux juste craquer. Juste diriger mon esprit sur autre chose que… Que quoi au juste ? Moi.
En fait je suis fatiguée. J’ai tellement mal dormi en même temps.
J’ai pas fait ce que je voulais faire aujourd’hui. Mais j’ai fait d’autres trucs alors ça va.
Mais quand même.
J’aimerai bien voir mon psy. Maintenant. Mais il est fatiguant. Il est tellement génial. Et enervant. Je pourrais lui écrire un mail. Je pourrais. Mais pas ce soir.
-soupir-
Bon. Je fais de la merde ce soir. Et j’écris trop. Je me sens… obèse de publier autant, je prend trop de place. Alors que je veux rester discrète. J’écris trop, et encore, je me retiens. Je pourrais écrire 10 textes par jour. Je voudrais parler du passé. Enfin, des années lycées. Pas ce soir.
Désolée pour ça.