Retour à la normale progressif
Je suis malade. Je devais voir mon psy ce matin. Je me suis levée, préparée. Mais j’ai pas été. Je me sentais… pas hyper mal tu vois mais… je redoutais le long trajet à pied. J’avais peur de me sentir super mal en plein milieu du chemin. Encore cette saloperie d’agoraphobie. Donc je tourne un peu en rond ce matin. J’arrive pas à me lancer dans une activité. J’arrive même pas vraiment à me reposer.
Mes problèmes avec la réalité s’arrangent un peu. Je suis contente d’être chez moi, même si je dois encore rentrer chez mes parents ce weekend. Je dois faire une prise de sang, ENCORE. Même si la vie n’est pas vraiment revenu à le normale pour le moment, c’est déjà mieux. Un peu moins perturbant.
Ma grand-mère est à l’hôpital. Ça fait beaucoup de complications du côté de la famille de ma maman. Mon grand-père ne peut pas rester seul. Alors ses enfants se relayent pour être avec lui. Ma mère y va peut-être la semaine prochaine. Il faut savoir que mes grands-parents vivent à 5 heures de route (en voiture) de chez nous. J’ai du mal à réaliser ce qui se passe à ce niveau là. Ma grand-mère allait bien quand je l’ai vue à Noël. Il faudrait que je lui écrive une petite lettre/carte. Ça lui ferait très plaisir. Mais je ne sais pas trop quoi dire. Je n’ai pas envie de dire quelque chose de religieux, mais je sais que c’est ça qui lui ferait le plus plaisir. Qu’est ce que je pourrais lui dire ? Il faudrait que je trouve un truc à raconter à propos de mon neveu, ça lui ferait plaisir. Qu’est ce qu’il a pu faire de marrant dernièrement?
Je vais essayer de me creuser la tête sur ça aujourd’hui pour que l’enveloppe parte aujourd’hui ou demain.
Un truc plus gai : j’ai arrêté de fumer le 1er janvier!!! ! Et ça marche bien!! ! J’ai parfois envie de fumer mais… pas au point de craquer. Je suis ferme avec moi-même : non ! je ne fumerais pas ! C’est chouette d’être ferme avec soi-même en fait. J’étais trop gentille jusque là.
J’ai été très touchée par le comportement de mon petit frère le 31 décembre. Tu sais, il y a quelques semaines, il a perdu un ami à cause d’un accident de la route. Il ne montre pas vraiment de signes de tristesse ou quelque chose comme ça. Mais le 31, il faisait très froid, les routes était donc dangereuses. Et ça l’a beaucoup stressé. Il avait très peur pour les autres avant d’avoir peur pour lui-même. Sa copine était malade et elle ne voulait pas rester dormir sur le lieux de leur soirée. Mon frère lui a demandé de ne pas prendre la route pendant la nuit. Il avait vraiment peur. Ça m’a touché…
Et sinon, j’ai enfin 23 ans.