Optima

RDV ANNULE

Bon. Je n’ai pas vu N. aujourd’hui. Et je pense que je ne le reverrai pas avant de le croiser par hasard dans la rue. J’ai été déçue de moi. Et de lui. Enfin, au final je ne m’en veux pas trop, au vu de son dernier texto. Mais j’ai quand même eu besoin de faire un truc impulsif. J’ai réussi a ne pas fumer (bravo) mais j’ai… Je me suis tatouer un petit truc. Bon, je gerrerai ce problème plus tard. De toute façon, c’est là maintenant.
Revenons-en au vrai sujet de ce post. Voir N. était une chose qui m’angoissait. Parce que je n’ai pas vu d’ami depuis longtemps, parce que c’est N.. Il m’a envoyé un texto a 13h30. Je suis restée, là, assise a regarder dans le vague pendant vingt minutes avant de lui répondre.

"[...] Je commence a comprendre que j’ai un sérieux problème au niveau relationnel. C’est bizarre.

Je sais pas si tu peux comprendre mais je suis vraiment… Divisée. C’est comme si ma mère me disait (elle aimerait pouvoir me le dire) : "eh, tu viens, on va en Italie!?" Bah ouais carrément… Mais en fait non. Parce que ca rentre pas dans mon champs des possibles. (Je souffre de "rigidité psychique" comme dirait mon ancienne psychiatre.)

Je comble. Je pourrais encore écrire des heures pour n’avoir a te dire ni oui ni non. Mais le truc, c’est que… Ça reste quand meme plus facile de dire non. Pour tout de suite c’est moins risqué.
Tout ca me donne l’impression de jouer avec toi. Mais c’est vraiment, vraiment pas intentionnel.
Je crois que je suis pas prete, et je crois qu’il va me falloir des mois, voir des années avant de laisser quelqu’un prendre un peu de place.
Bref. Je suis sure que tu seras occuper ta fin d’après-midi sans moi. Désolée… "

Ce a quoi il m’a répondu :

"Est-ce que tu es sûre d’avoir une conscience correcte de ton champ des possibles ? Quelque chose me dit que tu peux aller en Italie. C’est la première question : est-ce que les conditions le permettent ? Et la deuxième, c’est : est-ce que j’en ai envie ? Après, il ne reste plus que l’exécution et éventuellement comment tu as vécu de faire cette décision, comment ce qu’elle t’a apporté te fait ressentir. Mais avant de l’avoir faite, c’est une bonne chose d’avoir constamment une idée de toutes les alternatives mais tu ne peux pas toutes les laisser flêtrir, juste pour ne pas être responsable de ce qui se passera.
À ce train-là, ça ne te prendra pas des années pour laisser entrer quelqu’un, ça n’arrivera jamais parce que comme tu l’as dit, ne rien faire et rester dans sa zone de confort est toujours tentant parce que tellement facile, alors il faut veiller à ne pas choisir cette option trop souvent."

J’étais vraiment pas trop pour recopier les textos ici mais… Il faut le contexte, c’est tout.
Je le trouve dur, une fois encore, avec moi. Je me sens… Presque insultée. Son texto ne me fais pas me sentir bien. Son texto ne me donne pas envie de sortir de chez moi, sortir de ma zone de confort.
Je pense pas que sa "méchanceté" soit intentionnelle mais… Ses propos me font du mal.
Putain ! J’ai des problèmes, j’ai vraiment des difficultés ! C’est pas qu’une question de volonté, merde !
Enfin je crois…

Bah voilà, merci. Maintenant j’ai envie de pleurer.

Je veux pas d’un ami qui me fait du mal pour me faire du bien. Je veux "un bienveillant".

Ce soir, j’arrive presque a le détester.

Peut-etre que dans le fond, ce truc que j’arrive pas a définir, ce truc par rapport a lui, c’est peut-être juste de la peur. Ouais, un espèce de peur…

J’ai plus envie d’en parler ce soir. Je prendrais un moment pour y repenser demain.

Juste, il a bien l’air de savoir ce que je dois faire pour m’en sortir. Pour un mec de 21 qui ne m’a pas vu depuis super longtemps… c’est… irritant.
Bon, je deviens medisante. J’aime pas les medisants. Alors j’arrête.