Ne rien attendre des autres
J’allais assez mal en début de semaine. D’une certaine façon, je me laissais couler en espérant que quelqu’un vienne me sauver. Un membre de ma famille, un psy, un inconnu. Un preux chevalier sexy et intelligent.
Et puis, j’ai vu ma mère mercredi aprem. Elle m’a parlé de ses problèmes comme si j’étais sa deuxième psy. Elle m’a dit des trucs que je voulais pas entendre. Après tout ça, j’avais pas envie de me confier a mon tour. D’en rajouter une lampee a son verre déjà plein. Je comptais sur elle. Mais j’ai réalisée que non, elle ne me sauverait pas. Je me suis alors sentie très seule. Genre… Seule. Et je me suis dit que personne ne viendrait pour me sauver. Je ne pouvais pas rester là, a attendre une aide extérieur. A avoir des attentes aussi fortes des autres.
Je me suis dit que c’était a moi de m’aider. A moi de m’aimer. Que je devais vivre pour moi, sans rien attendre des autres.
Et ça fait du bien de penser ça.
Je me retrouve.