Mon psy et moi
Voilà. C’est fini. Ça va plus. (cf mon dernier écrit)
Putain.
J’essaye de me contrôler. Ce qui donne des moments où ça va, je gère, et d’autres moments où je suis en panique. Comme ce soir.
Je me retiens.
Je me retiens de ne pas péter un câble. Ce soir, ça pourrait être me raser les cheveux. Envoyer un mail "méchant" à mon psy.
Je me suis coupée en fin d’aprem. Sur la cuisse gauche. Ce sera pas visible. Y’en a une qui est… large. C’est bizarre. Ça va faire une putain de cicatrice. C’est pas grave. J’avais besoin d’attaquer mon corps. De m’en prendre à moi-même. De laisser une trace. Ça fait un peu du bien. Mais c’est pas assez radicale. Pas assez… je sais pas.
J’ai envie d’être "méchante" avec mon psy. Lui dire que j’en ai marre de ces rendez-vous qui servent à rien. J’ai l’impression d’être devenu une distraction pour lui. Un moment amusant de la journée avec la patiente amusante. Un moment de causerie.
Il me raconte sa vie.
C’est pas mon pote. Mais… le truc… glisse. C’est moins pro. J’aime pas ça.
J’ai envie de lui en parler. De lui dire que je… suis perdue dans notre relation. J’ai besoin de lui. Et je déteste ce sentiment. Cette idée qu’il est le seul à me comprendre. Mais c’est pas mon pote et je veux pas qu’il le devienne. Mais j’ai l’impression qu’il n’est plus vraiment mon psy non plus.
J’en sais rien.
Ça me fait chier d’écrire. J’ai envie de tout balancer. Tout effacer. Tout ce qui me concerne. Me débarrasser de tout.
Pff… ça va pas fort fort.