22:04. Je vais jamais réussir a dormir tout de suite. Je pense a tout ce que je vais vivre demain (rien de spécial, mais il faut le faire) et je voudrais les faire tout de suite pour être tranquille. Mais Carrefour est pas ouvert là. La médiathèque non plus. Bref.

Je repensais a mon entretient de ce matin avec mon psy. Je lui ai parlé de ma mère (encore!) Et de ce qui s’était passé en forêt samedi. Son changement d’attitude, quand elle est passée de l’agressivité, la colère à la joie et l’euphorie en un rien de temps. Du coup maintenant… Bah il se demande un peu si elle n’est pas bipolaire. En tout cas ça lui a vraiment fait pensé a cette pathologie.
Donc forcément, j’y pense. Il est pas complètement a cote de la plaque, mais… Bon, de tout façon je suis pas médecin, je peux pas dire.

Et ça me fait un peu bizarre parce que quand j’ai commencé a consulter (quand je me suis rendue, haha!) C’était parce que je pensais que j’étais bipolaire, justement. J’avais vraiment des périodes ou ça n’allait pas, mais genre pas du tout. Et puis parfois, sans raisons, ça allait mais… Tellement bien. D’ailleurs une fois j’allais super bien, mais genre trop bien, c’était pas sain, et je me suis dit "profite d’être en forme pour aller au CMP et demander a être suivie. Fais-le avant de retomber et de ne plus pouvoir le faire. Fais-le pour le toi qui va si mal parfois". Maintenant je prend un tymoregulateur (comment ça s’écrit?), un antipsychotique et un antidepresseur donc je n’ai plus ces vagues émotionnelles, ces montagnes russes. Des fois ça me manque mais… C’est plus facile de gérer comment c’est maintenant. Ouais!
Et donc, je pensais que j’étais bipolaire.
Mais au final, ça fait presque trois ans que je suis suivie ici et on ne m’a jamais vraiment diagnostiquée quelque chose. Mon ancienne psychiatre, une fois pendant un rdv avec mes parents, avait dit que je souffrais probablement de trouble de la personnalité état limite (borderline). Mais c’est la seule fois que j’en ai entendu parler.
Ma psychiatre actuelle était un peu partie du cote de la schysophrenie mais elle se ravise. Haha.

J’aimerais bien savoir. De quoi je souffre au juste. Quand je dis ça a ma mère elle me dit "ça t’avancerais a quoi?". Sérieux ? A bien des choses. J’aurais un nom. Contre quoi me battre. Des confrères de galères. Là je me sens seule et impuissante. Unique. Et pour le coup, j’ai besoin de savoir que je ne suis pas seule avec ça.

Je reviendrais sur le sujet une autre fois peut-être. Là tout de suite, c’est le sommeil qui arrive a petits pas… (Je m’attend a faire des rêves bizarres a cause d’AHS haha!).