Au calme
Je suis donc arrivée chez mes parents hier. Au calme.
Merci pour le mail que j’ai reçu de la part de l’un d’entre vous (je ne peux pas y répondre, question d’anonymat). Tout le monde à qui j’en parle est compréhensif, du moins pour l’instant.
J’ai du mal à réaliser...
Et j’y pense beaucoup.
Mais je reprend des forces. J’ai dormi 12 heures d’affilé. Oh, ça fait du bien ça ! Et ce matin en me réveillant, c’est comme si rien de tout ça ne s’était passé. Genre "bah, en fait c’était rien du tout!". Et puis l’angoisse est finalement revenue. J’ai passé l’aspirateur histoire de m’occuper. Je vais devenir accroc au ménage avec cette histoire moi ! Hah ! J’ai envoyé un mail à mon psy ce midi. Pas eu de réponse, possible qu’il ne travaille pas aujourd’hui.
Ça m’a fait plus de bien d’en parler avec mon père hier soir qu’avec ma mère. Chez ma mère je sens une sorte de… crainte, de désarroi. Alors que mon père… il est plus confiant. Plus assuré. Il est moins dans l’empathie. Et pour le coup, ça m’aide.
Je ne sais pas quand je retournerais chez moi. Ma sœur peut me reconduire mardi soir, donc j’y retournerai peut-être à ce moment là.
Peut-être que les voisins ont pris conscience de leur dérapage et qu’ils vont se calmer?
Eh, je peu au moins l’espérer…
Mon père a dit que comme on était un quartier calme avant leur arrivée, les autres voisins voudront pas que ça dure donc…
J’ai l’impression… je crois que c’est un sentiment de déréalisation. Y’a un truc qui… c’est plus pareil. C’est comme si c’était exactement la même chose, mais sur une autre planète. Donc pas vraiment tout pareil quand même. C’est une sensation…
Pas très agréable. Et angoissante.