Une erreur monumentale. Voilà ce que c’était. Bon bien sur, il y a du positif à retenir de cette expérience. Mais.... ça n’aurait jamais du se produire. J’ai appris cet aprem qu’en fait, Lionel ne voulait pas me revoir. C’est Théo qui a insisté. Il l’a peut-être même FORCÉ. Tout ce cinéma pour… du faux.
J’ai eu du mal à m’endormir hier soir malgré la fatigue. J’ai du sombrer vers 23h30. Mais pour me réveiller à 4h20, sans pouvoir me rendormir. Courte nuit. trop courte pour moi en tout cas. J’ai eu cette boule dans la gorge toute la journée.
Ce matin j’ai envoyé un texto à Lionel pour lui dire que je n’étais pas sur d’être capable de le revoir comme ça, comme si de rien n’était. J’avais besoin de lui dire, besoin que… les choses soient claires. Et puis il m’a dit… ouais, qu’il ne voulait pas me revoir en fait. Ça m’a mis en colère. J’étais en colère contre lui. Il se passe la même chose qu’il y a trois ans, je lui ai écrit : "Je pensais que tu aurais appris de nos erreurs pour savoir dire non à temps". C’est la deuxième fois qu’il agit en "oui" alors qu’il pense "non". J’en reviens pas.
Comment il peut être ami avec Théo s’il ne respecte pas sa volonté. Si Lionel dit non, c’est non putain !
Je suis en colère, j’ai l’impression qu’ils se sont foutus de ma gueule, que j’étais juste un divertissement pour eux. Une simple façon de changer un peu de la routine. Je me sens presque humiliée. Mais je trouve ce mot un peu fort…

J’ai été tellement aveuglée par mon désir d’avoir des amis. J’ai rien vu venir. Je n’ai pas voulu voir.Et maintenant je suis là et je comprend rien. J’avais raison d’avoir la trouille.
Je me sens perdue.

Demain je vais chez mes grands-parents, histoire de changer de problèmes. Haha ! Mais c’est vrai ! Je ne vais pas emmener mon JI papier donc je viendrais écrire ici. Même si je ne me sens pas super en confiance. Parce que j’ai peur qu’un de "mes" lecteurs se retourne contre moi. Et j’ai pas la force d’être mal-traité mentalement une nouvelle fois. J’ai eu ma dose cette semaine. J’ai… pas trop confiance en moi quoi. Et j’ai un peu besoin de cette confiance pour écrire ici. Mais y’a une petite voix dans ma tête qui me dit "au point au tu en es!... on n’est pas à ça près!". Ouais.
Je ne suis pas convaincu que ce soit une bonne idée que j’y aille. Je suis tellement vidée. Et il me faut de l’énergie pour y aller, justement. C’est peut-être encore un de ces genres de suicides que je m’impose. Je fonce et tant pis si je me casse la gueule. Tant mieux peut-être même si je me fracasse le visage contre le bitume.
Mais c’est plus l’heure d’y penser. Je suis fatiguée, je verrais bien demain si j’accompagne ma famille pour ce voyage ou non, en fonction de mon état. Le plus important pour l’instant est de réussir à me détendre et de dormir. Tout le reste, on verra demain. Mais bien sur, je pense aux gars… Comment… comment un tel truc a pu se produire? !

J’en peux plus. Et ce nœud qui surgit dès que j’y pense. Je me sens mal. Mais… je sais que ça ne va pas durer. Peut-être deux mois quand même, ou juste cinq jours, mais dans tout les cas, j’ai confiance. Je sais que je vais me relever.

J’ai appris des choses.